COSYOM a réalisé récemment l’audit énergétique pour un ménage, aux revenus « Intermédiaires » (classification de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) sur la commune de Sèvremoine en Maine et Loire.
M et Mme X ont acquis une maison datant du début du XXème siècle n’ayant subi que très peu d’améliorations depuis sa construction. Ils ont pour projet de la rénover entièrement.
Leur budget étant contraint, leur architecte leur a conseillé de faire appel à COSYOM pour identifier les aides financières auxquelles ils peuvent prétendre pour la partie rénovation énergétique de leur logement. Après avoir réalisé l’audit, COSYOM a estimé qu’ils pouvaient prétendre à près de 13 500€ d’aides. Celles-ci permettent d’augmenter leur budget travaux de 15,5%.
Au-delà de l’identification des aides, COSYOM leur a proposé un scénario de travaux pour répondre à leurs exigences de confort, de consommation énergétique et d’impact environnemental.
Audit énergétique
Etat initial
La maison acquise par M et Mme X n’ayant l’objet d’aucun travaux de rénovation majeurs, la majorité des menuiseries étaient en bois à simple vitrage et seule une une pièce bénéficiait d’une modeste isolation des combles.
La maison était une passoire énergétique, son étiquette était G avec une consommation d’énergie primaire de 561kWhep/m2/an.
Par conséquent, la consommation de fioul domestique pour le chauffage impliquait de fortes émissions de gaz à effet de serre : 151 kgeqCO2/m2/an, soit la catégorie environnementale G.
Etat projeté
Le scénario proposé permet de réaliser 85% d’économies d’énergie par rapport à l’état initial. La performance énergétique atteinte est de 98 kWhep/m2/an, soit la catégorie C.
La pose d’une isolation et l’utilisation du bois comme source d’énergie pour le chauffage réduisent les émissions de gaz à effet de serre à 1kgeqCO2/m2/an (catégorie environnementale A).
Le temps de retour sur investissement est estimé entre 3 et 4 années.
Solutions proposées
Exigence de confort
La maison doit apporter un confort optimal été comme hiver. Les pièces de vie doivent avoir une température constante proche de 20° toute la journée ; dans l’espace nuit la température doit être aux environs de 17°.
Pour le confort en hiver et à la mi-saison, la solution proposée prévoit un agrandissement des surfaces vitrées sur les murs sud et ouest afin de profiter au mieux des apports solaires et de la lumière naturelle. Le niveau d’isolation mis en place répond aux exigences des bâtiments basse consommation.
Pour confort d’été, l’isolant posé sous les rampants dispose d’une forte inertie thermique pour stopper le flux de chaleur provenant de l’extérieur.
Exigence de faible consommation énergétique
La réponse à cette exigence est avant tout le niveau élevé d’isolation couplée à une bonne étanchéité à l’air pour éviter les entrées d’air froid.
Le renouvellement de l’air est assurée par une ventilation mécanique simple flux hygroréglable. Elle permet de maîtriser le taux d’humidité de l’air intérieur et l’évacuation de l’air vicié.
De nouvelles menuiseries à double-vitrage à faible émissivité sont remplacent celles d’origine.
Exigence de réduction de l’impact environnemental
M et Mme X souhaitent que leur logement ait un impact environnemental le plus faible possible.
Le scénario proposé prévoit, en complément d’une isolation très performante, l’emploi d’un poêle de masse à bûches pour chauffer le rez-de-chaussée et une partie de l’étage. Le bois étant une énergie renouvelable, sa production de gaz à effet de serre est neutre.
Les matériaux utilisés pour réaliser l’isolation sont tous d’origine biosourcée (Solutions biosourcées) :
- Dalle chaux-chanvre sur hérisson de verre expansé (issu du recyclage du verre)
- Panneaux de fibres de bois pour l’isolation des rampants
- Panneaux de fibres lin-chanvre-coton pour l’isolation des murs
